L’ESPACE DEVENAIT HUMAIN
documentary - 49’ - 2021
prod. : Institut national de l’audiovisuel / Ciné+
image : Vincent Pinckaers
editing : Adrien Faucheux, Alexandre Barry
music : Jean-Luc Fafchamps
with : Denis Gheerbrant, Mallé Doucara, Stéphane Bonnefoi.
world premiere at Centre Georges Pompidou, Paris, 2021
« This film, which had occupied my mind for months, I've dreamed it. Men and women entered the frame in my camera. Some spoke, others did not. It was the first time I had seen them and yet I seemed to recognize them all." (Denis Gheerbrant)
interview with Adrien Faucheux in Balise magazine
PRR FCHX
documentary - 54’ - 2013
prod. : Zeugma Films (Michel David) / Groupe Galactica / Vosges TV
image, montage : Adrien Faucheux
assistante à la réalisation : Agnès Perrais
montage son et mixage : Roman Dymny
titrages : Philippe Millot
archives : I.N.A., C.N.D.P., Radio France
musique : Olivier Messiaen
avec : Richard Hollis, Étienne Robial, Robert Massin, Jean-François Lyon-Caen, Bénédicte Chaljub…
world premiere at Centre Georges Pompidou, 2014
Difficile de faire un film sur un homme-tourbillon et surtout quand il s’agit d’un tourbillon d’inventions qui ont à voir avec l’espace. Typographe, graphiste, metteur en page, affichiste, scénographe, architecte..., Pierre Faucheux aura été tout cela à la fois. Et beaucoup plus encore, dès lors que, se refusant à s’enfermer dans une activité au détriment des autres, il n’aura cessé de découvrir ce qui les relie et, du même coup, d’éclairer le fondement de chacune d’une lumière nouvelle. C’est cet immense cadeau que Pierre Faucheux nous a fait. Au milieu de l’indifférenciation qui modèle notre monde, ce film en fait une splendide bombe à retardement.
Annie Le Brun (lire le texte complet)
Comme un beau paradoxe, le titre du film – suite quasi-cryptique d’un code qui se révèlera peu à peu – devient la clé chiffrée, le sésame d’une grotte aux merveilles souvent connues, ici redéployées par le prisme du regard, de la parole experte, mais aussi par l’écriture filmique.
Celle-ci, précise et captivante devient le trait avec lequel se dessine le profil d’un personnage rendu familier par ses nombreuses créations. La plupart habitent les bibliothèques de chacun, souvenirs tangibles de lectures sérieuses ou dilettantes : Le Seuil, Fayard, Hachette, Le Club des Libraires de France, Pauvert, Galilée, Le Livre de Poche… D’autres, et c’est tout l’intérêt de ce film, viennent mieux préciser les contours, les affiner par des éclats attentifs faits dans la production pléthorique de celui qui était bien plus qu’un faiseur de couvertures.
Catherine Guiral in Tombolo
MANNEKIJN KINO
fiction - 9’ - 2012
prod. : JKL, Paris
montage : Adrien Faucheux
d’après la pièce de Frédéric Vossier et la mise en scène de Sébastien Derrey
image : Javier Ruiz
mixage : Roman Dymny
avec : Catherine Jabot, Nathalie Pivain, Frédéric Gustaedt
« Mannekijn » est, selon son auteur, sa pièce la plus à l’eau de rose. C’est un théâtre de marionnettes vivant. Les clichés encombrent les têtes et collent les corps. S’y joue une description implacable de la domination, de son mécanisme. Le film est une sorte d’excroissance du spectacle, une petite tumeur cinématographique qui aurait oublié le plateau pour se glisser sur le marbre froid, se frotter sur les tapis et se vider la tête dans les magazines.
LES CONGÉS, SPECTACLE
documentaire - 56’ - 2009
ÉCLATS DE GUERRE
documentaire - 48’ - 2011
prod. : Zeugma Films (Michel David), Paris / Umam productions (Monika Borgmann, Lokman Slim), Beyrouth
image : Adrien Faucheux, Javier Ruiz
prise de son, montage : Adrien Faucheux
étalonnage : Isabelle Julien
musique : Jay Schwartz, Per Nørgård
voir la bande-annonce
Les beaux Éclats de guerre d’Adrien Faucheux, blocs d’expériences et de souvenirs qui confrontent les bombardements de la Seconde Guerre mondiale en France et les raids israéliens au Liban en 2006. Le vécu de la guerre ouvre un temps cinématographique pour la mémoire.
Élise Domenach, Positif
Un tableau de l'après-guerre au Liban, sur la façon dont celle-ci refaçonne doucement les esprits, en catimini, transformant le quotidien en une expérience presque fantastique. Grand film spectral, rempli d'idées à ras bord, opératique, sidérant, et même parfois presque drôle. Un grand puzzle électrique.
Tom Brauner, FilmDeCulte
entretien vidéo sur le Blog documentaire
article de Nicolas Bole ; article de Tom Brauner ; lettre de Claude Régy
sélection : États généraux du film documentaire, Lussas ; Les hivernales du documentaire ; Institut français de Valencia ; Festival de Lasalle ; Ciné club l’Ouvreuse, Toulouse ; L’Autre Écran, Paris ; Aux écrans du réel, Le Mans ; Festival Confrontations, Perpignan…
prod. : Ysé productions (Marie Agnely), Paris
réalisation, montage : Adrien Faucheux
image : Javier Ruiz
montage son, mixage : Bruno Reiland
avec : Nathalie Pivain, Philippe Marteau, Frédéric Gustaedt, Marcial Di Fonzo Bo, Frédérique Loliée, Valérie Schwarcz, Élise Vigier et la voix de Jeanne Moreau
« Les congés, spectacle » suit la tournée d’une compagnie habituée au public averti des scènes des grandes villes, Le Théâtre des Lucioles.
Tels des forains, l’équipe du spectacle parcoure des centaines de kilomètres en 15 jours, pour jouer dans 10 centres de vacances réservés aux employés d’EDF-GDF.
Les déceptions sont nombreuses, tant pour les vacanciers que pour les artistes. Il semble y avoir une démarcation entre le divertissement et la création, entre des conceptions divergentes du travail, de l’art, de la représentation… Au prix de grands efforts et de beaucoup de fatigue, ils donnent chaque soir leur spectacle idéal. Y croire quand même. Y croire encore, pour l’amour de l’art et la gloire d'un soir.
LA BRILLANCE
fiction - 14’ - 2005
prod. : Ligne Rouge avec le soutien de la Délégation aux Arts Plastiques (CNAP)
montage : Adrien Faucheux
assistante à la réalisation : Valérie Roucher
image : Alexandre Léglise
montage son : Romain de Gueltzl
mixage : Julien Cloquet
Avec Stéphane Comby, Pierre Comby, Eva Borgnis des Bordes
« De belles qualités de tenue, de maintien, dans le montage, dans le découpage, dans le jeu des apparitions (…) Il s'agit de retenir : son souffle, des images, un projet.» Jean-Pierre Rehm